Les Passionnés du Malt

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé
Respectez les règles de la dégustation : GOUTER et RECRACHER

Flacons BRUICHLADDICH

 

Blind de décembre 2008

Bruichladdich twenty yo, flirtation, second édition, bottled 2005 - 46° : 78/100

Fiche technique détaillée

Antoine : 76.5/100
Nez malté, grillé, chaud et salé / sucré donnant des accents vineux et cendré. Il reste dans le même registre en fait. Il y a toutefois quelque chose d’exotique sur la coco, l’ananas. De la fumée également, suave. Un sucré mélangé à de la fumée maltée et céréale en fait. Il devient plus fade par la suite avec des aspects détergent en second nez avec des côtés croupis, donc tourbé et terreux. Il vire franchement sur la terre ensuite. La bouche est hyper végétale et sèche. Vraiment différente du nez avec des arômes de gin !! Il y a toutefois des notes sucrées en fond de langue, mais elle reste sèche et limite astringente. C’est une déception par rapport au nez. La finale est amère, végétale et très épicée.

Steph : 83/100
Nez: Très vineux, boisé, tannique. Fruits rouges et noirs, pruneaux. Epices. Léger fumé / viandé. Côté marin, côtier. Appétissant et gourmand. Fruits secs, dattes? Bouche: Très très sec! Tannique, boisé, astringent… "pungent"!?... Un léger fruité, ainsi qu'une pointe florale en milieu de bouche, mais l'amertume domine. De plus en plus épicé (poivre, piment). Un whisky déséquilibré, qui ne tient pas ses promesses en bouche.

Jean Michel : 78/100
Nez : Expressif et gourmand en diable, miellé, confituré, vineux, et ce côté pot-pourri (pêche artificielle ?) que l'on trouve dans certains cognacs un peu "cheap". Vanille bourbon (grosse influence du fût ?). Egalement de la pâte d'amande, de l'amande amère. Bel équilibre sucre/acide. Un côté poulet à l'ananas très net et assez amusant. Un whisky à ranger dans la catégorie des "exotiques". L'alcool se manifeste de façon un peu sèche et poivrée, mais en dépit de cela on n'a qu'une envie : le passer en bouche.
L'attaque est sèche. La bouche l'est encore plus. Strictement aucun velouté. Comment est-ce possible après un tel nez ? C'est pas que ce soit mauvais ; j'ai simplement la sensation que ce whisky joue à tester ma résistance. Je fais l'objet d'une expérience sur la torture par l'austérité. C'est terreux, amer, dur, plein de poivre gris, vraiment pas sexy. Comme un mauvais médicament. Peut-être quelques vagues notes d'épices plus douces (muscade ?). Un retour sur le nez fait maintenant aparaître des notes de serpillère mal essorée qui serait restée à croupir dans le seau. Bizarre... Accident de sample ?

Jean Pierre : 75.5/100
Nez lacté avec de l’amidon, des céréales, de la mine de crayon, dubois. Il y a un arrière de fruits (noisettes, kiwi, ananas !) d’assortiment d’apéritif. La bouche détient une puissance piquante, j’ai l’impression de manger un piment fort, voir trop fort et agressif. Après le passage en bouche, le nez passe au détergent.


Bruichladdich 1989/2002, Secret Treasures of Scotland, cask 1662 - 44°: 75.5/100

Fiche technique détaillée

Antoine : 77/100
Nez fruité, acidulé, sucré et salé avec une touche maltée, biscuitée typique en fait. Aspects vineux sur les vins cuits, de la vanilline, du vin mijoté au sucre. Des arômes de vins chauds de Noël, avec cannelle, mandarine et autres agrumes. Encore des épices légères sur de la cardamome et un voile de fumé léger. La bouche est maltée, sucrée, avec une légère amertume et astringence, picotante sur des épices ainsi qu’un acidulé herbacé. Il y a aussi quelque chose de vineux mais l’amertume prend le dessus sur les arômes. Elle est aussi chaude. La finale est amère et pis c tout.

Steph : 79/100
Nez: Boisé, vanillé, fruité, végétal, frais. Alcool bien intégré, avec une légère pointe médicinale / alcooleuse. Sympa, sans plus. Bouche: Vineux, assez sec, épicé (poivre, cannelle), parfumé floral, agrumes. Equilibre moyen, un peu agressif, astringent et alcooleux. Un whisky à éviter.

Jean Michel : 76/100
Nez : Rond et suave. Il y'a de l'abricot bien charnu là-dessous. Evoque un Sauternes, un Pineau des Charentes. Un peu d'épices douces et de vanille. Jus d'orange à la girofle.
L'attaque est chaude. La bouche est un peu simple ; on y cherche les arômes. Manque de structure et de gras, d'opulence. Rien de bien original à se mettre sous la papille.
La finale est correcte, mais n'apporte pas de saveur nouvelle.

Jean Pierre : 70/100
Nez avec beaucoup de fruits, des agrumes, un panier de mandarines. Du sucre glace se mêle avec des arômes de vin chaud. La bouche est chaude, parfumée au départ mais elle mollit par la suite très vite pour paraître limite insipide.


Bruichladdich Infinity, bottled 2005 - 55°: 87/100

Fiche technique détaillée

Antoine : 85.5/100
Nez fruité, parfumé, sucré et chaud de même que un peu alcooleux. Vineux à souhait avec un peu de solvants, vernis à ongle voire acétone. Il y a aussi des touches de pommes, du sel, de la fraîcheur (menthol). Ensuite il présente des arômes plus fermiers, avec plus d’herbes, plus de terre, tout cela montant au fur et à mesure. J’y décèle encore un léger sucre de réglisse en toile de fond, de la guimauve dure.. en fait une tourbe grasse, tenue et maîtrisée. La bouche est forte et piquante, prenante, vineuse et alcooleuse, hyper épicée, un peu sèche et comme si l’alcool ne passait pas derrière la langue. Une légère amertume se présente. Chaude également, une tourbe végétale, de l’herbacé acidulé, une touche d’agrume et légèrement citronnée. La finale est légèrement amère, acidulée et salée.

Steph : 90/100
Nez: Fruité, vineux, boisé, tannique, épicé. Egalement floral et parfumé, avec des notes de solvant, vernis. Au bout de quelques minutes, apparaissent des notes fumées tourbées appétissantes. Bouche: Là, le tourbé / viandé / fumé est d'emblée évident et appétissant. Végétal, pointe épicée et saline. Vif, sec, minéral, cette certaine austérité / droiture que j'aime bien! Un excellent whisky.

Jean Michel : 84.5/100
Nez : Sensation de chaleur, sur le fil pour ce qui est de l'équilibre alcoolique. D'abord marqué par les solvants, le nez évolue ensuite sur une tourbe légère mêlée de notes plus vineuses (Sherry ?) caractérisées par du caramel, un certain fruité difficile à définir mais bien présent, et quelques arômes de vieux cuir.
L'attaque est sur le malt, la céréale, et les fruits secs (noisettes et amandes). Puis la bouche se fait vineuse, incroyablement grasse et crémeuse, avec une grosse montée de tourbe grasse végétale, accompagnée d'une certaine amertume qui s'accorde bien à la complexité du malt. L'alcool est toujours présent, et s'exprime au travers d'une touche médicinale.
La finale est longue, sur cette tourbe végétale.

Jean Pierre : 87.5/100
Nez débutant sur le café, le bailey’s mais soutenu par du solvant. J’y décèle de la noisette, de l’amande (non pelées), des noix fraîches ainsi qu’un petit peu de pep’s pour le tonifier. La bouche est sur une tourbe fine et subtile, bien intégrée à la chaleur prenante et longue. Minérale. Puis vient la rondeur, toujours chaude et suave qui colle bien à l’hiver, puis du pétillant de jeunes fruits bourgeonnant. Puis encore du fruit plus vieillissant de fin d’été. Une bouche 4 saisons en fait.


Bruichladdich 3D3 The Norie Campbell Tribute Bottling - 46° : 84/100

Fiche technique détaillée

Antoine : 85.5/100
Nez gras et fruité sur des fruits cuits, enrobés de sucre. Bien suave. De la rondeur puis de la fumée de cuisson montante (viande rouge, grill). Ensuite de la terre fumante, une touche de gin !. Il devient tourbé herbacé au fur et à mesure en amenant des touches florales fraîches. Pâquerettes, trèfle humide (la fleur). Puis il devient encore presque médicinal mais en gardant toujours cette fraîcheur acidulée (fruit et menthe), agrémenté de quelque chose d’exotique. La bouche est bien équilibrée au tout début, puis des épices se présentent, montantes, sel et poivre, avec un panel d’herbes fumées, de tourbe et de sècheresse. La seconde lampée est étonnement sucrée, avec de la réglisse, de petits fruits jaunes (prunes). La finale se présente sur de la tourbe herbacée et terreuse, avec un voile de sucre.

Steph : 90/100
Nez: Tourbé, viandé, fumé, herbes aromatiques, les ingrédients de base du parfait BBQ. Pointe médicinale. Très belle fraîcheur végétale, joli fruité, boisé épicé fin. Diablement appétissant! Bouche: Dépote d'emblée dans une explosion de tourbé, fumé, végétal / herbes aromatiques, salin / épicé, malgré un corps plutôt léger et mince. Le côté sec, minéral, "austère" que j'aime bien dans ce genre de whiskies. Des notes de cacao, torréfié, empyreumatique avec une pointe astringente un peu dure. Belle longueur. Un whisky qui ne fait certes pas dans la dentelle, mais avec une droiture et une typicité franche diablement efficaces!

Jean Michel : 78/100
Nez : M'évoque tout de suite un jeune Islay sec tendance "rooty" : explosion de tourbe accompagnée d'une bonne dose d'herbes aromatiques, le tout porté par un alcool pur et tranchant qui ne fait pas vraiment dans la discrétion. Limite alcool médicinal. Des notes franchement citronnées, comme dans certains jeunes Caol Ila, viennent appuyer cette sensation de pureté. Puis une certaine douceur sucrée remonte. Pourrait être utilisé comme substitut à l'eau de toilette "Le Coq" de Guerlain : simple, directe, pure, alcool et bergamotte.
L'attaque est éprouvante, sèche, raide. Puis la bouche se fait plus ronde, toujours aussi tourbée. Le caractère marin s'affirme (sel et eau de mer, chips au goût "pepper and salt"). Malheureusement, l'alcool revient en force, la bouche s'échauffe, comme sucer ses doigts après avoir haché un piment oiseau (ceux qui ont déjà essayé comprendront !). Où sont passées les agrumes du nez ?
La finale, persistante autant qu'éprouvante, ne vous laisse pas le loisir de reposer vos papilles.
Un whisky pas vraiment complexe mais réellement épuisant. 46% seulement !

Jean Pierre : 82/100
Une légèreté de ruisseau courant à travers une nature de mousse ; voici l’image que j’ai. Il y a également un peu de tourbe mais dans un registre floral ; encore un passage de graphite (mine de crayon) puis un iodé / tourbé fin. La bouche détient un léger tourbé associé avec un sirop sucré et un peu caramélisé. Le tourbé prend ensuite le dessus et s’amuse même à être picotant.


Bruichladdich 3D Moine Mhor second édition - 50°: 85/100

Fiche technique détaillée

Antoine : 85/100
Nez présentant de l’iode à fond. Il évoque un plat d’huîtres, de fruits de mer. Puis des arômes maltés, de fumés s’en mêlent, sur un voile d’agrumes (mandarines et sanguines). Par la suite il devient plus herbacé, plus terre à terre, sans toutefois oublier les agrumes. J’y décèle encore des arômes de viande cuite ; encore de la réglisse. La bouche est fumée, tourbée, réglissée, sucrée et épicée avec aussi des herbes aromatiques ainsi que des fruits jaunes.

Steph : 88/100
Nez: ultra tourbé, viandé, médicinal, herbes aromatiques, végétal (quelle fraîcheur!). Très marin, iodé / salin. Avec un joli fruité agrumique (citronné). Bouche: Idem, ultra tourbé et marin, avec une salinité presque sapide qui décape! Ce même fruité citronné/orangé gourmand. Beaucoup de fraîcheur végétale et d'herbes aromatiques et une pointe de cappuccino. Ultra franc et appétissant, malgré une légère agressivité astringente / décapante qui en limite l'équilibre. Dégusté en blind, je n'aurais pas du tout pensé qu'il s'agissait de ce whisky car j'en possède une bouteille qui est très différente, procurant une sensation de tourbe faisandée / pourrie beaucoup moins appétissante.

Jean Michel : 83/100
Nez : Très agréable : Jus de citron et fumée légère, brume de cendre froide, comme dans les Caol Ila que j'aime. Une note exotique vient compléter ce joli tableau maritime, pas éminemment complexe, mais très raffiné.
A une attaque douce, presqu'un peu "molle" succède une bouche tout aussi délicate, toujours marquée par la fumée et les notes citronnées, avec une très belle maîtrise de l'alcool. Comme quoi, un whisky marin peut ne pas être écrasé par la tourbe, les parfums de barbecue, ou les notes médicinales.
Parfum de cendre froide persistante sur la finale.

 

PC 5, 2001/2006 - 63.5°: 83/100

Fiche technique détaillée

Antoine : 86/100
Nez Picotant, alcooleux, fumé, tourbé et viandé à souhait. Il reste dans ce registre, certes intéressant. Marin, herbes aromatiques, médicinal (bétadine, goudron, asphalte fumant) sont ces qualificatifs. La bouche est aussi picotante, alcooleuse, tourbée à fond mais avec du sucre, de la réglisse coulante, zan. Grasse, ronde et onctueuse malgré l'alcool. J'y décèle tout comme au nez, du bitume, du goudron et donc du viandé (viande marinée et faisandée). Bouche très sirupeuse. Elle détient également une amertume tenue, une légère astringence. Violente en fait mais j'aime assez aussi étonnant que cela puisse paraître. La finale est réglissée, légèrement picotante et astringente, mais très longue.

Steph : 86/100
Pungent"! Boisé, tannique, vineux, salin, épicé, tourbé, fumé, viandé, végétal BBQ, médicinal. Très appétissant mais agressif, piquant et alcooleux. Bouche: Goudronné, médicinal, Laphroaig-like, tourbé, fumé, salin épicé, sucré-salé. appétissant mais manquant quand même de complexité et surtout un peu trop "arrache-dents"!

Jean Michel : 77/100
Nez : Extrêmement médicinal. "Jus d'éther". Très jeune, de toute évidence. Arômes de new-make (eau de vie de poire et de fruits à noyaux (prunelle ?)). Lait caillé. Levure de boulanger. Agace le nez comme lorsque l'on pose la langue sur la lame d'un taille crayon.
L'attaque est étonnamment sucrée. La bouche se montre rapidement plus intéressante. Très iodée (merchurochrome à gogo, béthadine). Bitume fondu. Réglisse Zan concentré. La fumée reste discrète. Puis évolue vers une certaine amertume végétale (Suze) qui persiste jusqu'à une finale tourbée légèrement astringente.
L'alcool n'est pas aussi envahisant que l'on pourrait le penser.

Jean Pierre : 83/100
Nez sur les fruits secs (noix) avec aussi des arômes de pommes frelatées et quelque chose de légèrement laiteux. la bouche est sur les cailloux de chaussées d'autoroute ou plus réaliste le bâton de zan. Il est néanmoins sucré et sirupeux. Il incite au combat, il est violent mais donne envie.

 

Dégustation en aveugle du 17 Mars 2007

Bruichladdich 1969 - 2000 G&M Oak Cask N° 2973, 2977, 2979; 52.5° : ""89/100"" Fiche technique détaillée

Antoine :
Nez sucré, viandé, parfumé (style parfum axe), très fruité, frais avec des épices montantes, ainsi qu'un côté salin. Il devient ensuite un peu plus agressif, avec un alcool présent, dans un registre caramélisé/vanillé, pâtisseries orientales, amande en poudre, gâteaux (presque frangipane). Il est aussi un peu vineux, indéniablement sherry et de plus en plus fruité (fruits cuits sur une tarte et acidulé). Chocolaté.
La bouche est prenante, sucrée, caramélisée, fruitée (melting pot de fruits, oranges, bananes, grenade, figue, datte) le tout sur de la patte d'amande, avec une légère amertume. Racée. Puis des épices (piment) et du sel tiennent le tout. Très linéaire mais j'aime. Des arômes vineux prennent places, un peu bouchonnés, boisés et presque cuirés. J'y décèle également un peu de chocolat amer. Il est assez fort en alcool tout de même et l'amertume est présente.
La finale est boisée, vineuse, sucrée et assez longue. 90.5/100

Stephane :
Nez : super expressif! Tourbé, terreux, caramel, nougat, cacao, m'évoque "le P.E. de Raymond". Pâte d'amande, loukoum, épicé (gingembre, cannelle/muscade). Boisé / vanillé, bourbon mais aussi vineux / sherry, avec des arômes de figue, datte, de fruits à l'eau de vie (prune). Floral, légèrement alcooleux / médicinal mais sans agressivité, capiteux, superbe!
Bouche: Puissante, chaude mais bien équilibrée. Très sucrée, gourmande, riche. Fruits à l'eau de vie (fruits à noyau, pruneaux), vineux (marc de raisin), florale / parfumée et également épicée / saline. Je déplore juste une légère astringence et agressivité au fil des minutes. 88/100

 


Dégustation en aveugle du 2 février 2007

Bruichladdich 15 ans, 1986 Murray Mc David 46° : ""80.5/100""Fiche technique détaillée

Antoine : Nez malté, un peu fumé (jambon fumé, viandé), sur les épices légères. Puis les fruits font surface, fruits jaunes avec des arômes un peu terreux avec es aspects de foin. La bouche est fraîche et chaude en même temps, forte. Elle apporte des épices légères, douces, avec une légère amertume. Elle est assez florale (tiges de fleurs), fluide et sur l'herbe fraîche. Un peu boisée. La finale est un peu amère sur les zestes. 79.5/100

Stéphane : Nez: Pas désagréable, mais très léger et timide. Un peu de fruits, de fleurs, de boisé / vanillé, épicé / picotant. Sympa et frais, sans plus. Bouche: calquée sur le bouquet, douce et légère, épicée / picotante, biscuits salés au gingembre, fraîche. 79.5/100

Jean Pierre : Nez sur le jambon blanc avec un léger fruité associé à des noix (pécan, macadamia) et de la farine mélangée à de l'eau. La bouche est caramel, petit beurre et sur des arômes de glace crème brûlée carte d'or. 78.5/100

François : Nez sur des arômes viandés et de bacon fumé. La bouche est biscuitée, sur les pommes au caramel et les petits beurre de "lu". 84.5/100

 

 

Bruichladdich 26 ans, OB Stillman's Dram 45° (février 2006): ****

Stéphane: Nez: ***** Formidablement vanillé / pâtissier de prime abord! Flan aux oeufs, pâte à crèpes à l'eau de fleur d'oranger. Puis avec l'aération des notes plus épicées / salines picotantes, toastées / fumées / viandées apparaissent, et le flan gourmand devient un petit dej british appétissant aux oeufs et bacon. Excellent. Bouche: **** Assez étrange... L'attaque n'est pas très puissante ni typée, un peu passe partout et plutôt en retrait voire en décalage par rapport au bouquet. Il apparaît moyennement dense, fluide voire dilué ; la bouche tombe assez vite. Epicé, chaud, un peu piquant / astringent, fruité juteux, vanillé, salin. Avec l'aération des notes viandées / faisandées, chocolatées, de roses fanées surgissent par mini-vagues. La finale est moyenne et s'éteint sur des notes douces légèrement astringentes, manquant un peu de relief. Très bon, coulant, "facile d'accès" (bien que faisant preuve d'une complexité sous-jacente certaine), avec une bouche un cran en dessous du nez toutefois pour moi.

Antoine : Nez fruité, avec alcool fondu, enrobant le fruité, sucré. Puis le fruit se dessine, framboise, cerise, banane et fruit exotique ( kaki ). Un léger salé fait ressortir le tout, comme un plat cuisiné sucré/salé. Ensuite plus caramélisé, fruit cuit, pruneau d'Agen. Peut être qques épices couronnent le tout. La bouche est légère, avec une petite amertume, .....malté, herbacé, herbe coupée, salé et opposé au nez; très étrange en première bouche. Ensuite fluide, presque de l'eau, pas de sensation d'alcool et un peu de fruité sucré, mais aussi plus d'amertume., un peu. Un peu de poivre également.Nez **** et bouche ***

 


 

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