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Les Passionnés du Malt |
L'abus d'alcool est dangereux
pour la santé
Respectez les règles de la dégustation :
GOUTER et RECRACHER
Flacons BOWMORE
Bowmore 1968/2006 Duncan Taylor Rare Auld Cask Strenght, cask 3822 - 40.5°:
90/100 (blind décembre 2008)
Antoine : 88.5/100
Nez sur le jus de litchi, le Soho mélangé à une pointe de malibu. Ouahou !!
Puis il se fait sel et chaud, donnant également quelque chose de malté et
céréales. Après cette vague de fruits exotiques, il se calme et donne le reste.
Un peu d’épice (poivre blanc), une légère fumée (fumage de viande). La bouche
suit le même profil, énorme. Je n’ai jamais dégusté quelque chose d’aussi
particulier, sans être du Soho. Un mélange de litchi, de goyave, d’ananas
et de raisin. Un pot pourri de fruits, un jus de fruits, sel et fruits. Il
y a aussi une touche de piment pour rehausser le tout, avec toutefois une
légère pointe amère. La finale est douceâtre, exotique et longue.
Steph : 91/100
Nez: Un fruité exubérant et délicieux! Ananas, mangue, litchi, prune / mirabelle,
agrumes… sur fond boisé vanillé. Gourmandissime, malgré une étonnante petite
pointe de fromage par moments (Roquefort) ?... Bouche: tout à fait calquée
sur le bouquet! Superbe fruité délicieux qui tapisse le palais, des vagues
de fruits exotiques et d'agrumes, avec une légère amertume (pas du tout mauvaise),
le tout sur fond boisé vanillé, avec une pointe épicée (gingembre) voire saline,
un soupçon de tourbé / viandé ? et une pincée de cacao. On aimerait plus de
complexité, mais quel excellentissime Bowmore, divinement fruité et équilibré,
typique de cette période.
Jean Michel : 91/100
Nez : Wouah ! Exotique en diable ! Fruit de la passion, maracuja, lychee,
et le caractère à la fois épicé et fruité
du gingembre. Du jus de fruits, et encore du jus de fruits. Avec quelques
degrés en plus, simplement ;-). L'influence du bois est là mais
sait rester discrète, et une pincée de sel vient relever l'ensemble.
Forcément, c'est pas d'une richesse inouïe, forcément,
on peut trouver que ça manque d'équilibre, mais nom de d'la,
qu'est ce que ça sent bon ! Le panard intégral ! Au bout d'un
moment, une légère touche fromagère vient interférer,
mais peut-être est-ce mon imagination qui me joue des tours.
La bouche ne déçoit pas. D'abord sage par rapport au nez, elle
explose soudain sous les flots de jus d'ananas. C'est réellement impressionant.
Joliment tenue par une fine structure tanique, elle évolue sur une
délicate amertume qui vient soutenir une finale courte mais précise
sur le fruit et le gingembre. Un whisky mega-miam.
Jean Pierre : 91/100
Ouahou, quel nez !! Il est à fond sur le litchi, l’ananas. Du vrai Soho. Mais
il y a un autre élément qui lui donne sa prestance (sinon ce serait un vulgaire
alcool à cocktail). J’y décèle donc du pénicillium roqueforti très prononcé,
des notes de parfumerie ainsi qu’un léger fumé (saucisse de morteau). La bouche
tourne de suite sur les fruits exotiques (goyave) avec une légère amertume
qui prend tout de même un peu d’ampleur.
Bowmore Wilson & Morgan, 10 yo, 1998/2008 extra strenght - 50°: 83/100 (blind sep 08)
Antoine : 85.5/100
Nez débutant sur les herbes aromatiques, la fumée avec de suite des arômes
floraux (roses, lilas, violette !, Gentiane) le tout sur un petit lit de sel
et d’iode. L’alcool est présent mais sans trop. Tout en gardant les fleurs
il vire sur le végétal avec des herbes fermentées, du foin. Il reste ensuite
dans un registre terreux avec une tourbe montante et plus présente sur la
fin accompagnée de levures. La bouche est un peu piquante, avec un alcool
bien présent et de suite des herbes aromatiques, une légère amertume ainsi
que les herbes fermentées du nez. Beau parallèle avec le nez en tout cas.
Elle donne aussi un peu de fruits jaunes (prunes), de la chaleur, du sucre
et du sel et retour sur les fleurs (violettes) au réglisse. La finale est
légèrement amère en parfaite ligne avec le nez et la bouche.
Steph : 82/100
Nez très maritime et frais, végétal, iodé/salin. Proche du Caol Ila précédent,
peut-être un poil plus phénolique/tourbé du moins au début. Herbe coupée,
pointe d'amertume évoquant la gentiane (mais passagère). Puis des arômes de
levure apparaissent, pâte à pain, farine, pas forcément très agréables mais
pas dérangeants non plus. La bouche est très proche du bouquet, végétale,
herbacée, tourbée, saline/épicée. Pointe de cacao/cappuccino et de réglisse.
Un autre "young Islay" excellent, au très bel équilibre, manque toutefois
de complexité.
Jean Michel : 81.5/100
C'est incontestable : nous sommes encore en territoire marin, avec du sel,
de la tourbe et de la fumée. Mais ce nez se démarque par son caractère parfumé
et finement aromatique, dominé par l'eau de rose et la racine de gentiane.
Egalement du foin humide. Puis des notes plus originales de nounours gélatine
Haribo et de banane verte (plantain). Continue à évoluer, pour exploser sur
la pâte à sablé crue (farine sucrée). Ca sent la farine fraîche, les meuniers
(champignons). Pas facile d'approche, mais complexe. L'attaque est savoureuse.
La bouche est douce et tourbée, fluide. Pas bien complexe, mais plaisante.
Les 50% sont bien intégrés. La finale est courte et franchement platounette.
Un whisky pas "prise de tête".
3.131 SMWS 10yo, 03.1997-08.2007 - 57.8°
: 86.5/100 (blind sept 08)
Antoine : 88/100
Nez moins sur les fleurs que le précédant mais tout aussi sur les herbes aromatiques,
la réglisse, la chaleur. Il y a bien sur cette fumée très présente avec en
plus un peu de violette, un peu de shamallow grillé voir des arômes viandés
ainsi que de fèves de cacao grillées. La bouche est sur la réglisse sucrée,
le cacao, le beurre. Grasse et savoureuse, elle donne des fruits jaunes, du
sel, du sucre ainsi que des arômes terreux et herbacés plus que fumés. L’alcool
est prenant mais équilibré. Bouche légèrement amère. La finale est douce amère
et herbacée.
Steph : ???/100
???
Jean Michel : 85/100
Nez marin, toujours… Pour la première fois de la soirée, l'alcool est franchement
présent au nez. Pour la première fois également, nous abordons le volet iodé
et médicinal des îles. Une pointe d'éther, accompagnée d'alcool iodé et de
béthadine. Egalement des arômes de saurerie (poissons fumés). Et puis une
délicate douceur fruitée (bonbon ananas ?) qui aurait mérité un peu plus de
présence. L'attaque brûle un peu, mais à l'annonce des 57.8%, on ne peut que
saluer le bel équilibre de l'ensemble. La bouche se montre très réglissée.
Grasse et savoureuse, très sapide, elle évolue sur la guimauve, et présente
un équilibre sucré/salé qui la démarque des autres bouteilles de la soirée.
La finale est longue et chaude, marquée par la persistance des arômes. Une
fois n'est pas coutume, la bouche s'impose face au nez dans un équilibre de
saveurs très intéressant.
Bowmore 1993/2002, 9yo, Strathblair collection
- 44°: 82.5/100 Fiche
technique détaillée (blind avril 2008)
Antoine : 83/100
Nez médicinal, avec des herbes aromatiques à plein nez (thym, romarin et de Provence), en passant par des notes terreuses (sphaigne). Je ne suis pas très adepte de ce genre de whisky, enfin comme celui ci, trop sur les arômes décrits dessus. Puis vers la fin viennent enfin des agrumes (citronnés), un léger fruité ainsi qu’un léger viandé (viande cuite tombée dans les charbons du bbq). La bouche est épicée, salée, viandée et grillée (bbq), avec des herbes aromatiques, du fruit cuit avec de la viande. Puis quelques fruits exotiques se présentent, agrémentant la bouche, meilleure que le nez. Il y a aussi de la macération, de la cuisson.
La finale est fruitée, terreuse et de beau panache.
Jp : 82/100
Nez très tourbé et herbacé (herbes aromatiques de Provence), avec aussi des aspects terreux, argileux, de vase. J’y décèle des arômes de charbon de bois, de BBQ, de cendre, le tout accompagné des fruits exotiques, tel ananas. Il est toutefois bien médicinal, il me débouche le nez. La bouche détient un aspect smecta (médicament) avec toujours cet aspect vaseux, fidèle au nez.
Steph : 87/100
Nez donnant un étrange mélange tourbé viandé et fruité, sucré-salé m'évoquant des brochettes de porc à l'ananas au BBQ. Citron et agrumes. Boisé vanillé, avec une belle fraicheur végétale et des herbes aromatiques. Excellent, gourmand et appétissant à la fois. La bouche est herbacée et végétale, finement tourbée, saline, épicée et fruitée. Des notes de cacao en finale.
Manquant de complexité mais un whisky d'apéritif très sympathique, réussi et bien équilibré.
Jean Michel : 78.5/100
Nez : Bon, bin c'est fumé, quoi. Si ce n'est pas un Islay, c'est drôlement
bien imité en tout cas. Beaucoup d'herbes de Provence, mais c'est un
peu tout... Une pizza un peu triste avec juste de la tomate, du thym, et de
l'origan. Chips au bacon. Béthadine. Me semble manquer de franchise.
Un peu douceâtre. L'attaque est très douce, sucrée, maltée.
La première sensation est un peu aqueuse. Les parfums sont sans surprise,
tirant plus du côté des cendres froides et du feu de cheminée
que des phénols médicinaux ou d'une ballade en bord de mer. Il
lui manque soit cette franchise explosive qui fait passer les Laphroaig 10 ans,
soit cette petite note fruitée qui me permet d'apprécier les jeunes
Ardberg. Les parfums de tabac froid persistent longtemps en bouche, pour une
finale longue, mais pas forcément savoureuse.
Bowmore 10 ans, 1992/2002, 46° Mcneill's choice: **
Antoine: Nez floral léger et léger fumé
; qques relents de bonbon berlingot acidulé. Léger champagne
ou vin blanc, puis retour sur le fruit avec un peu d'astringence et herbacé.
La bouche est sucrée, réglissée, picotante, avec une
légère amertume, assez forte et le bâton de réglisse
( le bois) ressort bien. Léger café sucré / salé
puis il devient plus amer. ***
Fiche technique
détaillée
Jean Pierre: Nez sur le caramel et l'antésite
qui ne suscite pas la curiositée.
La bouche est sur les herbes, amer et cassis.. bof *
Fiche technique détaillée
Stéphane: Nez: Très herbacé (gentiane
?), un poil fumé / tourbé / viandé. Un peu agressif /
piquant, austère, peu engageant. Bouche: Reprend le nez avec une nette
dominante herbacée amère voire astringente. Quelques notes sympathiques
(tourbe, chocolat amer) mais noyées dans une finale piquante/astringente.
Un islay probablement, mais pas le meilleur ni le plus équilibré.**(*).
Fiche technique
détaillée
Bowmore 14 ans, 1988/2003, 50° DL Old Maly Cask n°910 sherry finish: ****
Antoine: Nez de sherry indéniable, iodé
et légèrement fumé. Légèrement viandé
aussi, un peu alcooleux, puis il devient plus fort. Vineux avec un peu de
BBQ, puis mélange de fruit/fleur, avec un enrobage tjs de fumé
de BBQ.. Retour sur le bouchonné !!
En bouche, il est floral, légèrement amer et peu sucré.
Puis les fruits rouges acidulés, légèrement piquant pour
une finale sur la violette ou la rose en pétale de sucre. Un peu de
fumé léger, pour terminer sur le sherry fort et sucré.
****
Fiche technique
détaillée
Jean Pierre: Nez fort, limite agressif, sherry, moutarde,
violette et floral en général mais avec qque chose de caché,
peut être trop subtil
Bouche sur le Bowmore dusk.. dommage que le nez soit " caché "
. ***(*)
Fiche technique détaillée
Stéphane: Nez: Sherry à fond! Floral/parfumé,
salin, tourbé, presque moutardé, évoque beaucoup l'Old
Pulteney Millenium Bouche: Dès la première gorgée, le
style hyper parfumé / floral mélé de tourbe est immanquablement
reconnaissable: c'est un BOWMORE!! Tous les ingrédients du "parfait
middle-weight ileach" sont là, cela sent le sherry et pourtant
la bouche est très éloignée du Darkest... une finale
excellente, avec une pointe marine / iodée et herbacée douce-amère...
On adore ou on déteste... moi j'ADORE!! ****(*)
Fiche technique
détaillée
Bowmore 16 ans Dewwar Rettray, refill sherry cask n°1092- 53.8° 18/02/89-05/04/05 ***(*) ( blind test de novembre 2005 )
Antoine: Fruité, viandé, de la pomme , très léger fumé avec une sensation alcooleuse mais pas au mauvais sens du terme, qui annonce quelque chose de bon. Un peu vanillé, avec des relents d'herbes fraiches et fougères; quelques épices. La bouche est réglissé et fumé, piquante et forte avec une très légère amertume venue du réglissé. Sucré et un peu fruité, un arrière gôut de pate d'amande. Poivré, salé et salivant. ***(*)
Stéphane: **** Nez : nettement fumé/tourbé
et médicinal. Sec voire un peu agressif / piquant. Puis des mini vagues
d'esters fruités.
Bouche : Sec, fumé, iodé. léger goût de punaise
amer. Herbacé, un peu vert. Harengs verts grillés sur un pneu
! A ma première dégust, je le notais à peine ***. Puis,
l'aération lui a fait un grand bien. Des notes fruitées délicieuses
(groseille, framboise, petits fruits rouges) apparaissent et l'alcool se fait
un peu moins agressif. Il reste toutefois bien phéno(l)ménal!
mais se révèle meilleur à chaque dégust, notamment
avec un petit filet d'eau.
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