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Les Passionnés du Malt |
L'abus d'alcool est dangereux pour la
santé
Respectez les règles de la dégustation :
GOUTER et
RECRACHER
Flacons BENRIACH
Benriach 84/04 hog 627 for LMDW - 55°: 88.5/100 (blind oct 2008)
Antoine : 87.5/100
Nez sur le sherry, les herbes aromatiques, la réglisse, la fumée. Bois brûlé,
caramel aux fruits un peu brûlé. Il y a un aspect faisandé, fermenté. Puis
il s’établit dans ce registre. Encore de la tourbe, des aspects terreux, terre
fumante, sphaigne, Mar de café. La bouche est sucrée, tourbée, fumée, grasse
et velouté avec une légère astringence mais contenue, tannique et réglissée
en même temps. Elle donne ensuite des fruits acidulés (framboise) comme si
ils étaient dégustés à côté d’une cheminée. Il devient plus sec sur la fin.
La finale est légèrement amère, sur la tourbe, le phénol.
Steph : 91/100
Nez: Super tourbé / viandé, léger faisandé / giboyeux, appétissant! Végétal,
herbes aromatiques, humus. Avec un beau fruité bien typé sherry: fruits rouges
et noirs, raisins, pruneaux, figues. Egalement un peu parfumé / floral. Superbe
bouquet typé et excitant! Bouche: Bien tourbée / viandée / fumée également,
vétégale, "rooty". Muy secco! Tannique, vive un peu mordante même avec une
légère astringence comme de nombreux vieux Benriach tourbés. Pointe animale,
avec des notes chocolatées torréfiées grillées. Excellent même si la bouche
est un peu "dure".
Jean Michel : 87/100
Nez : Phénolique, mais "pas que". Héberge à peu près tout ce que l'on peut
être amené à trouver dans un whisky phénolique : de la tourbe grasse (beaucoup),
du thé fumé (en bonne quantité), des fruits (de façon plus discrète, forcément,
mais les agrumes sont bien là !), des fruits secs (noisette, noix de Pécan),
une pincée d'épices douces. Et le tout tricoté avec une rare élégance, et
une maîtrise de la puissance alcoolique hors du commun. L'attaque est suave,
la bouche immensément grasse et veloutée, huileuse. Les phénols mènent la
danse, tourbe en tête, et viandé suivant de près (travers de porc grillés).
Egalement une pointe médicinale. Tout cela est parfaitement équilibré par
des petits fruits rouges gourmands. La finale est longue, animale, comme sucer
un morceau de fleur de cuir fraîchement tanné .
Benriach 15 ans PX finish 46°: ( avec San Emilio ) ***(*) (décembre 2006)
Stéphane : Le nez a un délicieux bouquet
d'emblée très typé sherry "cream" / PX et autres
vins liquoreux ou mutés du sud-ouest (Banyuls, Maury...). Avec ses
superbes notes de fruits rouges et noirs bien mûrs, de raisin botrytisé,
de pruneau, de figue et de dattes. Sur très joli fond boisé/vanillé,
pâtissier. Un petit nectar! ****
La bouche reprend la richesse du nez, notamment le boisé / vanillé,
les fruits mûrs / cuits et secs, un certain vineux / tannique. Elle
fait également preuve d'un côté très épicé
(gingembre, cannelle ou muscade?) et de notes végétales (tabac)
intéressantes. Toutefois cela se fait hélas sur une trame d'alcool
chaud et astringent / agressif voire décapant par moments, ce qui est
flagrant et regrettable quand on goûte en parallèle le xérès
Lustau PX d'une opulence sucrée insolente. ***(*)
Antoine : Un nez sur les épices, le sherry sucré, apportant de la chaleur ainsi que des arômes maltés et légèrement viandés. De la cerise sucrée acidulée et un peu de café/chocolat parfont le tableau. La bouche Est radicalement sur le chocolat avec des touches d'épices pimentées, sur un lit de fruit rouge légèrement acide et un peu boisé (vert). Aussi riche que le nez, elle est cependant peut être un peu agressive mais nous apporte son lot de frangipane pour se faire pardonner. ***(*)