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Les Passionnés du Malt |
L'abus d'alcool est dangereux
pour la santé
Respectez les règles de la dégustation :
GOUTER et RECRACHER
Flacons INVERLEVEN
Inverleven 77/05, Signatory CS Collection - 51° : 82/100 (blind oct 2008)
Antoine : 83.5/100
Nez immédiatement alcooleux mais se calmant par la suite. Il offre des notes
d’asperges, légumineux en fait, artichauts et il reste dans ce registre avec
des nuances sucrées salées. Minéral, caillou, ruisseau, pétrole sont les qualificatifs
qui me viennent en suivant. Puis nous passons sur le fruit, de petits fruits
rouges, un peu de macération ainsi que de l’exotisme rond et sucré. Très complexe
en fait, changeant, un beau voyage. La bouche est légèrement amère mais avec
un sucré mélangé à l’intérieur, alcooleuse, picotante mais onctueuse. Il y
a du chocolat, des épices fortes, du sel ainsi qu’une touche exotique sur
les herbes. Gras et chaud. La seconde lampée est plus vineuse, mais plus amère
aussi avec plus d’acidulé, comme un déséquilibre prononcé et en fait de l’astringence.
Dommage qu’il ne tienne pas la route. La finale est amère et astringente.
Steph : 81/100
Nez: Alcooleux, médicinal. Léger côté cartonné ? Légèrement vineux (sherry?).
Végétal, frais, mentholé. Qqe chose d'appétissant et incongru à la fois (artichauts
à la vinaigrette ?). Léger fruité. Une certaine austérité minérale ? Pointe
lactée, aussi des notes fugaces cuirées / animales... spécial! Bouche: Franche
et vive, chaude et puissante d'emblée, puis heureusement plus fraîche en finale.
Epicée, picotante presque piquante. Fruité agrumique juteux. Un poil d'astringence
et un équilibre assez limite. Un whisky pas terrible terrible...
Jean Michel : 81/100
Nez : Démarre sur la douceur du caramel dur. Puis prend un tour très étrange
et incontestablement original mêlant des arômes minéraux et végétaux. Ca sent
à la fois la thérébentine, l'artichaut, et la nèfle du japon. Evoque la sécheresse
minérale de certains Riesling, avec la même austérité sèche mais plaisante,
et les mêmes notes de pelure de pomme verte. Le fût s'exprime au travers de
quelques arômes de chocolat au lait, et de tanins très perceptibles. L'attaque
est douce, toujours sur le caramel. Puis la bouche se fait vineuse, marquée
par le fût et des tanins rugueux. Pas simple à appréhender, cette bouche,
prise entre une certaine dureté alcooleuse boisée et végétale (tanins, amertume),
et une certaine délicatesse aromatique, toujours boisée et végétale (fenouil,
basilic). Me donne la sensation désagréable que le distillat n'apporte pas
ses saveurs propres et que ceux-ci ne sont issus que du seul fût. La finale
est sans défaut, marquée par une persistance tout à fait satisfaisante des
saveurs.