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Flacons BENROMACH

 

Benromach Organic, Official bottling - 43° : 84.75/100 (février 2008).

Fiche technique détaillée

Stéphane : 85/100

Un petit festival de glace vanille / nougat / pistache, avec un côté un peu colle / alcooleux, qui évoquent le grain. Très pâtissier (frangipane, miel, fleur d'oranger...), avec des épices picotantes (gingembre) et des herbes aromatiques rafraîchissantes. Boisé très bien intégré, avec un léger grillé. Un très beau bouquet, original, riche et gourmand. La bouche est assez chaude, avec un beau fruité (orange, ananas...) juteux, accompagné de notes délicatement boisées et épicées. Une pointe végétale, herbes aromatiques. Une sensation de dilution / minceur un peu regrettable, et une palette aromatique beaucoup plus en retrait que celle promise par le bouquet. Toutefois l'équilibre est bon, la finale est très correcte et même plutôt longue, et la sensation générale est très sympathique. Une jolie découverte.

Antoine : 82/100
Nez qui débute sur les céréales, les noisettes, du sucré et du salé, chaud et rond, très expressif avec des aspects fumés et cendrés puis quelques herbes aromatiques. Il détient un côté pâtisserie " sèche " style nougat ou autres gâteaux oriental maison. Ensuite il devient plus picotant, avec de petits fruits jaunes (prunes, cerises jaunes). J'y décèle du malt grillé. En fait nous entrons dans une pâtisserie orientale qui se trouve à côté d'une brûlerie de céréales. Il y a encore un peu de vanilline (nougat) ainsi qu'un léger viandé. La bouche est sèche, picotante, acide, sur les céréales vertes mélangées a des épices. Un peu alcooleuse tout de même et une légère amertume se dégage. Un peu de sel, un peu d'exotisme sur les feuillages ainsi qu'un côté amande amer ou vodka. La finale est sur l'exotisme vert style feuillage d'ananas.

Jean Pierre : 85.5/100
Nez sur des notes de céréales, du nougat, de la crème glacée pistache. Puis il passe sur un fond de vernis à bois usagé, les fruits secs (caramel et grain) et enfin de la noix de coco. La bouche est aqueuse mais cela lui va très bien. J'ai une impression de fraîcheur florale, presque de soupline. Un voile cendré vient compléter le tableau. C'est une bouche agréable mais qui n'évolue pas.

Jean Michel : 86.5/100
Au nez, la première impression est vraiment excellente. Démarre sur l'effet "vieux grain", avec de la colle blanche, de l'amande amère, du nougat glacé, de la cassate (glace vanille aux fruits confits). Quelque chose de vraiment très gourmand, presque poisseux, plein de sucre et de miel. Bâton de cacao gratté et chauffé avec du lait, aromatisé à la cannelle. Puis à l'arrière plan s'exprime un je ne sais quoi de délicieusement et délicatement animal, ou plutôt de la sciure de bois chaude. Y'a t-il eu des copeaux dans ce fût ? Une expérience à la John Glaser ? Tout cela est complété par de jolies notes de céréales grillées et torréfiées. L'attaque est (trop ?) fine et délicate, pas agressive pour deux sous. La bouche est malheureusement moins expressive que le nez, mais reste très agréable. Très linéaire, elle évolue très peu, et quoique démarrant sans esbrouffe, elle présente une étonnante longueur sans s'affaiblir. Elle offre la même trame vanillée et épicée que le nez, et cette même rondeur miellée. Comme manger un gâteau de semoule généreusement arrosé de sirop d'érable dilué ou de miel chaud. Ca se mange sans fin, et ça se boit sans soif ! Assurément mon coup de coeur de la soirée.

 

 

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