Les Passionnés du Malt, dégustation du 15 décembre 2005

Les Passionnés du Malt

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé
Respectez les règles de la dégustation : GOUTER et RECRACHER

Thème de décembre 2005

Bruts de fûts sur ISLAY !

Voici la liste des bouteilles dégustées et nos impressions :

Bruichladdich Raw Cask
Bowmore Cask strength
Caol Ila Cask Strenght
Caol Ila Rare Malts 23 ans
Ardbeg Uiguedail
Smoking Islay
Laphroaig Cask Strenght
Lagavulin 12 ans special release
Port Ellen 1979 3rd release

(vous pouvez également lire nos commentaires complets concernant ces bouteilles sur la page de détails de toutes les distilleries)

	Bruichladdich Raw Cask 55.3° cask 3266 B 251/324 13 ans Pascal:******* Nez assez fort en alcool et très fruité, pour une bouche chaleureuse, fruité, non agressive avec une finale salée. Stéphane:**() Très fruité, cerises à l'eau de vie, et nez non agressif. La bouche reprend bien le fruité, rond et chaleureux, très légèrement salée/saline, quasiment pas de tourbe ni de fumé. Très bon mais un peu éloigné (et un petit cran en dessous) de l'autre bouteille dégustée 1 mois plus tôt du même fût : il m'apparaît notamment moins marin, iodé et appétissant. Il fût par contre excellent en accompagnement du roti de saumon et doit permettre je pense de sublimes accords culiniaires. François:******* Nez boisé, avec une bouche caramel, et confite " fruit mûre". Jean Pierre:*() Nez: fruité, abricot sec. On n'a vraiment pas l'impression d'avoir affaire à un brut de fût. Bouche: une explosion en bouche qui remet tout de suite les choses à leur place, c'est bien un brut de fût. J'ai d'abord pensé que ce premier whisky allait juste préparer mon palais pour la soirée et que ce Bruichladdich allait être "sacrifié" mais non, pas du tout. On retrouve rapidement le fruité du nez, nuancé par un arrière assez salé que l'on retrouve dans certains Islay.
	Bowmore Cask strength 56° Pascal:**() Nez océanique, viandé, bacon et ventrèche. La bouche est fumée, iodée, salée et un peu amère. Stéphane:******* Nez très bon, viandé "bacon/lard fumé", un peu iodé / marin, appétissant / excellent. En bouche, très végétal, amer et iodé. Meilleur que dans mon souvenir, surtout au nez mais la bouche est un peu trop végétale et amère à mon gré. François:******* Nez iodé, fumé, et pruneau. Bouche salée, ronde et liquoreuse en finale. Jean Pierre:******* Nez: tout de suite, un goût, une image : le pruneau bardé de lard qui sort du four. Mais ce whisky évolue tout au long de la dégustation. Arrive ensuite des arômes fumés, une odeur de cuir. Enfin, les dernières gorgées exhalent des notes de réglisse et de crème glacée vanille Bouche : un goût sucré pas très caractéristique de ce que je connais des Bowmore. Je suis sur des notes de sucre d'orge, d'acacia (un peu floral) mais toujours nuancé par un peu de salé en arrière goût. Néanmoins, je trouve dommage que l'on ne retrouve pas la richesse du nez.
	Caol Ila Cask Strength 55° Pascal:**() Nez fumé, avec une bouche épaisse, huileuse, fumée, salée et boisée. Stéphane:******** Nez fumé et légèrement viandé, pas agressif, et saumon fumé. La bouche reprend le nez, avec un soupçon de boisé, huileux, charbonneux et quelques notes de cappuccino. Excellent, et un chouilla piquant / agressif en finale. François:******* Nez de cendre et de foin, chaume. La bouche est réglissée et vanillée. Jean Pierre:**() Comme le Bowmore, un grande richesse au nez. On commence par un marquage très fumé qui me permet de reconnaître la patte "Caol Ila". Mais, embusqué juste derrière beaucoup de parfum de fruit (avec peut-être une dominance d'airelles). On trouve d'autres axes de senteurs : un peu de boisé-brulé (charbon de bois comme dit Stéphane) et un peu de carné (jambon Serrano) Bouche : on retrouve le paradoxe principal du nez : le parallèle fumé/fruité
	Caol Ila Rare Malts 23 ans 61,7° Antoine:***() Puissant et florilège de fleurs et de fruits avec le fumé Caol Ila. Bouche forte, piquante, fleurie et agrumeuse, légèrement fumée et présente très longtemps avec une partie asséchante. Stéphane:******** Plus épicé et piquant que le CS et légèrement viandé et boisé. Un peu moutardé / vinaigré, punaise brulée sur un halogène (sic!). La bouche a une attaque puissante, qui devient vite envahissante / explosive. La finale se fait appétissante, réconfortante, et une multitude d'arômes se déploient par mini vagues: miel, bruyère, réglisse, cacao amer et j'en passe... François:***() Nez fumé et cendre, fruit moisi très mûr qui fermente avec une bouche sucrée sur le fruit confit. Pascal:***() Nez piquant, épicé et fumé, pour une bouche chaude, puissante et fumée également. La fin est sucrée, et fait tomber les dents. Jean Pierre:******* Nez : comme les 2 précédents, on trouve une très grande richesse au nez. J'ai trouvé du fruité : le raisin blanc, du arômes de fleurs, des notes sucrées : le miel légèrement pâteux puis une pointe de chocolat et de pomme. A noter que la truite fumée a fait ressortir des odeurs d'iode. Bouche : dès le passage sur la langue, on a l'impression de boire un sirop mais la puissance du brut de fût nous rappelle que c'est un single malt. Il y a une saveur sucrée mais un arrière un peu cendré soutenu par la chaleur en bouche d'un brut de fût.
	Ardbeg Uigeadail 54° Antoine:***** Sirop d'érable alcoolisé, cône de pin et résineux... Stéphane:**() Superbe fumé, viandé, hyper appétissant. En bouche toujours le pommier en train de brûler. Sec, puissant mais moins violent que dans mon souvenir, un peu de chocolat amer, boisé / herbacé. Herbes rafraichissantes (thym?, laurier?), poisson bien iodé en train de griller sur un lit de laurier. François:******** Parfum harmonieux et rond, caramélisé, résineux. Bouche sur le chocolat, avec une fin de bouche amer / sucré. Pascal:***() Nez fumé, viandé, sirop d'érable, résineux avec une bouche viandée et fumée. Jean Pierre:******* Nez : léger et doux, limite aérien et pourtant, difficile de croire que c'est un Ardbeg. Je suis sur le sirop d'érable (puis plus tard sur le caramel). On a l'impression d'une sucrerie sauf que derrière, fumé et puissance sont de rigueur. Bouche : on le sent rond et précis, le fumé domine mais je ne lui trouve aucune profondeur.
	Smoking Islay 55° Antoine:******** Equilibre de fumé et de tourbe, sucré et fruité sur les fruits jaunes mûrs, assez rond presque antézit fumé.La bouche est sur les épices et le cacao, un fruité sur les fruits jaunes, pêches mûres, chaud et fumé. Pas d'amertume et la tourbe est fondue. Stéphane:******** Fumé et tourbé, feu de camp et un peu viandé à l'ouverture. Très bel équilibre entre les notes fumées / tourbées et chocolatées, étonnament évoluées, alors qu'il est très jeune. Un peu salin aussi. Ensuite herbacé, fougères et noisettes (fruits secs?). Légère amertume. Délicieux, notes de petits fruits (poire/mirabelle ou fruits rouges??) Un jeunot de tout premier ordre, très appétissant. François:**() Nez de tourbe, boisé doux et harmonieux. Bouche iodée et fumée, cacaotée, chlorophylle fraiche. Jean Pierre:**() Nez : encore une fois un parallèle entre fruité et fumé. Pour les fruits, ce sont les raisins secs. Pour le fumé, c'est le bois fumé : la planche qui n'a pas encore brulée au dessus du tas de bois dans le barbecue mais qui est imprégnée de la fumée. Derrière tout cela, il y a une forte odeur piquante (comme de l'éther) Bouche : un régal, il coule sur la langue, comme un bonbon qui fond. Ce whisky est doux, on a une impression de jeunesse. Puis beaucoup de fumé (le bois de hêtre brulé) et une pointe de caramel à la fin. Pour référence, le goût est très caractéristique d'un Laphroaig.
	Laphroaig Cask Strength 57° Stéphane:***() Tourbé / fumé / viandé: le tripode parfait, chocolaté, riche...Bouche puissante, équilibrée, herbacée, salée, chocolatée. Chocolat à la liqueur, un must un poil agressif. François:******** Fumé et iodé, avec une bouche réglissée et fruit confit. Jean Pierre:******* Nez : le "sky" (le faux cuir, je ne suis pas sûr de l'orthographe) et très fort en alcool. Bouche : chaud et tourbé. Ce whisky ne peut absolument pas renier son nom de Laphroaig. La version brut de fût apporte néanmoins plus de profondeur et de complexité.
	Lagavulin spécial release 12 ans Stéphane:**() Puissant, fumé, épice , un peu agressif, tourbé / moutardé. La bouche est aussi puissante, salée / épicée, avec une fumée intense. Agrumes, avec une acidité un peu trop prononcée. Beaucoup plus agressif et moins équilibré que lors de mes premiers drams. Qu'est-il arrivé au whisky qui m'a fait frissonner de plaisir à son ouverture ???... François:******** Nez fumé, cendré, foin et fumier. La bouche est salée, agrumeuse, pamplemousse, citron. Jean Pierre:() Nez : l'oignon domine. Puis le fumé de la viande séchée pour chien (les oreilles de porcs). Je ne trouve pas ce whisky très agréable au nez malgré sa complexité apparente. Bouche : comme pour toute dégustation, j'y vais par petites gorgées. Et là, à chaque gorgée, j'ai dit : bof. Rien en ressort. C'est bien un brut de fût. On trouve un peu de fumé tourbé d'Islay. Mais rien de plus, un goût presque fade. Par contre, à la fin du verre, j'ai pris une grosse gorgée pour passer rapidement au suivant et là, j'ai trouvé du relief que je n'ai pas pu "creuser" (car si je dois faire des dégustations en ne prenant que des grosses gorgées, je vais pas faire plus de 3 whiskies).
	Port Ellen 1979 3rd release 57,3° Stéphane:****** Nez tourbé, doux, fruité, sur la retenue. Bouche puissante, tourbée, qqes notes miellées, compote de pommes bien trop acides. A regoûter plus tard, car mon estomac semble trop impreigné par l'acidité du précédent whisky qui reflue sans cesse en me gâchant cette dégustation... :((( Tellement marqué par ma déception initiale de ce premier dram (où je ne lui aurais guère mis plus de !), 2 jours après me voilà en train de le regoûter posément, le palais le plus "propre et préparé" possible. Cette fois, je pousse un grand Ouf!... Certes il garde cette finale sur le fruit un peu acide (pomme?) et un poil trop piquante / épicée / moutardée; mais pour le reste c'est nettement mieux, il s'est bien ouvert, avec des notes évoluées végétales / cacaotées, sur fond très légèrement tourbé mais quasiment pas fumé, un soupçon de miel ?, de marmelade d'orange amère ? ; un petit filet d'eau m'a été utile pour calmer sa puissance un tantinet agressive et l'ouvrir, un malt qui demande vraiment du temps et de l'écoute, et surtout de l'exclusivité (ne pas le déguster après d'autres whiskies)! Je pense qu'il fera part d'encore plus de complexité les mois à venir... François:***() Nez rond et très harmonieux, miel, prune très sucré, mirabelle. Bouche sucrée, du nectar, fruit jaune confit et l'on retrouve le miel en bouche. Jean Pierre:******** Je n'ai rien noté, j'ai juste dégusté et apprécié ce whisky, un brut de fût floral et fumé, fruité et tourbé, avec une grande puissance. Un brut de fût très bon qui caractérise bien la soirée : la puissance et la richesse des whisky de l'ile d'Islay .

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	Bruichladdich Raw Cask 55.3° cask 3266 B 251/324 13 ans Pascal:******* Nez assez fort en alcool et très fruité, pour une bouche chaleureuse, fruité, non agressive avec une finale salée. Stéphane:**() Très fruité, cerises à l'eau de vie, et nez non agressif. La bouche reprend bien le fruité, rond et chaleureux, très légèrement salée/saline, quasiment pas de tourbe ni de fumé. Très bon mais un peu éloigné (et un petit cran en dessous) de l'autre bouteille dégustée 1 mois plus tôt du même fût : il m'apparaît notamment moins marin, iodé et appétissant. Il fût par contre excellent en accompagnement du roti de saumon et doit permettre je pense de sublimes accords culiniaires. François:******* Nez boisé, avec une bouche caramel, et confite " fruit mûre". Jean Pierre:*() Nez: fruité, abricot sec. On n'a vraiment pas l'impression d'avoir affaire à un brut de fût. Bouche: une explosion en bouche qui remet tout de suite les choses à leur place, c'est bien un brut de fût. J'ai d'abord pensé que ce premier whisky allait juste préparer mon palais pour la soirée et que ce Bruichladdich allait être "sacrifié" mais non, pas du tout. On retrouve rapidement le fruité du nez, nuancé par un arrière assez salé que l'on retrouve dans certains Islay.
	Bowmore Cask strength 56° Pascal:**() Nez océanique, viandé, bacon et ventrèche. La bouche est fumée, iodée, salée et un peu amère. Stéphane:******* Nez très bon, viandé "bacon/lard fumé", un peu iodé / marin, appétissant / excellent. En bouche, très végétal, amer et iodé. Meilleur que dans mon souvenir, surtout au nez mais la bouche est un peu trop végétale et amère à mon gré. François:******* Nez iodé, fumé, et pruneau. Bouche salée, ronde et liquoreuse en finale. Jean Pierre:******* Nez: tout de suite, un goût, une image : le pruneau bardé de lard qui sort du four. Mais ce whisky évolue tout au long de la dégustation. Arrive ensuite des arômes fumés, une odeur de cuir. Enfin, les dernières gorgées exhalent des notes de réglisse et de crème glacée vanille Bouche : un goût sucré pas très caractéristique de ce que je connais des Bowmore. Je suis sur des notes de sucre d'orge, d'acacia (un peu floral) mais toujours nuancé par un peu de salé en arrière goût. Néanmoins, je trouve dommage que l'on ne retrouve pas la richesse du nez.
	Caol Ila Cask Strength 55° Pascal:**() Nez fumé, avec une bouche épaisse, huileuse, fumée, salée et boisée. Stéphane:******** Nez fumé et légèrement viandé, pas agressif, et saumon fumé. La bouche reprend le nez, avec un soupçon de boisé, huileux, charbonneux et quelques notes de cappuccino. Excellent, et un chouilla piquant / agressif en finale. François:******* Nez de cendre et de foin, chaume. La bouche est réglissée et vanillée. Jean Pierre:**() Comme le Bowmore, un grande richesse au nez. On commence par un marquage très fumé qui me permet de reconnaître la patte "Caol Ila". Mais, embusqué juste derrière beaucoup de parfum de fruit (avec peut-être une dominance d'airelles). On trouve d'autres axes de senteurs : un peu de boisé-brulé (charbon de bois comme dit Stéphane) et un peu de carné (jambon Serrano) Bouche : on retrouve le paradoxe principal du nez : le parallèle fumé/fruité
	Caol Ila Rare Malts 23 ans 61,7° Antoine:***() Puissant et florilège de fleurs et de fruits avec le fumé Caol Ila. Bouche forte, piquante, fleurie et agrumeuse, légèrement fumée et présente très longtemps avec une partie asséchante. Stéphane:******** Plus épicé et piquant que le CS et légèrement viandé et boisé. Un peu moutardé / vinaigré, punaise brulée sur un halogène (sic!). La bouche a une attaque puissante, qui devient vite envahissante / explosive. La finale se fait appétissante, réconfortante, et une multitude d'arômes se déploient par mini vagues: miel, bruyère, réglisse, cacao amer et j'en passe... François:***() Nez fumé et cendre, fruit moisi très mûr qui fermente avec une bouche sucrée sur le fruit confit. Pascal:***() Nez piquant, épicé et fumé, pour une bouche chaude, puissante et fumée également. La fin est sucrée, et fait tomber les dents. Jean Pierre:******* Nez : comme les 2 précédents, on trouve une très grande richesse au nez. J'ai trouvé du fruité : le raisin blanc, du arômes de fleurs, des notes sucrées : le miel légèrement pâteux puis une pointe de chocolat et de pomme. A noter que la truite fumée a fait ressortir des odeurs d'iode. Bouche : dès le passage sur la langue, on a l'impression de boire un sirop mais la puissance du brut de fût nous rappelle que c'est un single malt. Il y a une saveur sucrée mais un arrière un peu cendré soutenu par la chaleur en bouche d'un brut de fût.
	Ardbeg Uigeadail 54° Antoine:***** Sirop d'érable alcoolisé, cône de pin et résineux... Stéphane:**() Superbe fumé, viandé, hyper appétissant. En bouche toujours le pommier en train de brûler. Sec, puissant mais moins violent que dans mon souvenir, un peu de chocolat amer, boisé / herbacé. Herbes rafraichissantes (thym?, laurier?), poisson bien iodé en train de griller sur un lit de laurier. François:******** Parfum harmonieux et rond, caramélisé, résineux. Bouche sur le chocolat, avec une fin de bouche amer / sucré. Pascal:***() Nez fumé, viandé, sirop d'érable, résineux avec une bouche viandée et fumée. Jean Pierre:******* Nez : léger et doux, limite aérien et pourtant, difficile de croire que c'est un Ardbeg. Je suis sur le sirop d'érable (puis plus tard sur le caramel). On a l'impression d'une sucrerie sauf que derrière, fumé et puissance sont de rigueur. Bouche : on le sent rond et précis, le fumé domine mais je ne lui trouve aucune profondeur.
	Smoking Islay 55° Antoine:******** Equilibre de fumé et de tourbe, sucré et fruité sur les fruits jaunes mûrs, assez rond presque antézit fumé.La bouche est sur les épices et le cacao, un fruité sur les fruits jaunes, pêches mûres, chaud et fumé. Pas d'amertume et la tourbe est fondue. Stéphane:******** Fumé et tourbé, feu de camp et un peu viandé à l'ouverture. Très bel équilibre entre les notes fumées / tourbées et chocolatées, étonnament évoluées, alors qu'il est très jeune. Un peu salin aussi. Ensuite herbacé, fougères et noisettes (fruits secs?). Légère amertume. Délicieux, notes de petits fruits (poire/mirabelle ou fruits rouges??) Un jeunot de tout premier ordre, très appétissant. François:**() Nez de tourbe, boisé doux et harmonieux. Bouche iodée et fumée, cacaotée, chlorophylle fraiche. Jean Pierre:**() Nez : encore une fois un parallèle entre fruité et fumé. Pour les fruits, ce sont les raisins secs. Pour le fumé, c'est le bois fumé : la planche qui n'a pas encore brulée au dessus du tas de bois dans le barbecue mais qui est imprégnée de la fumée. Derrière tout cela, il y a une forte odeur piquante (comme de l'éther) Bouche : un régal, il coule sur la langue, comme un bonbon qui fond. Ce whisky est doux, on a une impression de jeunesse. Puis beaucoup de fumé (le bois de hêtre brulé) et une pointe de caramel à la fin. Pour référence, le goût est très caractéristique d'un Laphroaig.
	Laphroaig Cask Strength 57° Stéphane:***() Tourbé / fumé / viandé: le tripode parfait, chocolaté, riche...Bouche puissante, équilibrée, herbacée, salée, chocolatée. Chocolat à la liqueur, un must un poil agressif. François:******** Fumé et iodé, avec une bouche réglissée et fruit confit. Jean Pierre:******* Nez : le "sky" (le faux cuir, je ne suis pas sûr de l'orthographe) et très fort en alcool. Bouche : chaud et tourbé. Ce whisky ne peut absolument pas renier son nom de Laphroaig. La version brut de fût apporte néanmoins plus de profondeur et de complexité.
	Lagavulin spécial release 12 ans Stéphane:**() Puissant, fumé, épice , un peu agressif, tourbé / moutardé. La bouche est aussi puissante, salée / épicée, avec une fumée intense. Agrumes, avec une acidité un peu trop prononcée. Beaucoup plus agressif et moins équilibré que lors de mes premiers drams. Qu'est-il arrivé au whisky qui m'a fait frissonner de plaisir à son ouverture ???... François:******** Nez fumé, cendré, foin et fumier. La bouche est salée, agrumeuse, pamplemousse, citron. Jean Pierre:() Nez : l'oignon domine. Puis le fumé de la viande séchée pour chien (les oreilles de porcs). Je ne trouve pas ce whisky très agréable au nez malgré sa complexité apparente. Bouche : comme pour toute dégustation, j'y vais par petites gorgées. Et là, à chaque gorgée, j'ai dit : bof. Rien en ressort. C'est bien un brut de fût. On trouve un peu de fumé tourbé d'Islay. Mais rien de plus, un goût presque fade. Par contre, à la fin du verre, j'ai pris une grosse gorgée pour passer rapidement au suivant et là, j'ai trouvé du relief que je n'ai pas pu "creuser" (car si je dois faire des dégustations en ne prenant que des grosses gorgées, je vais pas faire plus de 3 whiskies).
	Port Ellen 1979 3rd release 57,3° Stéphane:****** Nez tourbé, doux, fruité, sur la retenue. Bouche puissante, tourbée, qqes notes miellées, compote de pommes bien trop acides. A regoûter plus tard, car mon estomac semble trop impreigné par l'acidité du précédent whisky qui reflue sans cesse en me gâchant cette dégustation... :((( Tellement marqué par ma déception initiale de ce premier dram (où je ne lui aurais guère mis plus de !), 2 jours après me voilà en train de le regoûter posément, le palais le plus "propre et préparé" possible. Cette fois, je pousse un grand Ouf!... Certes il garde cette finale sur le fruit un peu acide (pomme?) et un poil trop piquante / épicée / moutardée; mais pour le reste c'est nettement mieux, il s'est bien ouvert, avec des notes évoluées végétales / cacaotées, sur fond très légèrement tourbé mais quasiment pas fumé, un soupçon de miel ?, de marmelade d'orange amère ? ; un petit filet d'eau m'a été utile pour calmer sa puissance un tantinet agressive et l'ouvrir, un malt qui demande vraiment du temps et de l'écoute, et surtout de l'exclusivité (ne pas le déguster après d'autres whiskies)! Je pense qu'il fera part d'encore plus de complexité les mois à venir... François:***() Nez rond et très harmonieux, miel, prune très sucré, mirabelle. Bouche sucrée, du nectar, fruit jaune confit et l'on retrouve le miel en bouche. Jean Pierre:******** Je n'ai rien noté, j'ai juste dégusté et apprécié ce whisky, un brut de fût floral et fumé, fruité et tourbé, avec une grande puissance. Un brut de fût très bon qui caractérise bien la soirée : la puissance et la richesse des whisky de l'ile d'Islay .